MA CONCEPTION DU WADISME

 

  

 

MON SOUTIEN  A WADE : un acte citoyen posé  un certain 24 mars 1989 !

 

      Lorsque j’ai rencontré Maître Abdoulaye WADE le 24 Mars 1989 dans son antre du Point E, à quelques jours du tumultueux 04 Avril 1989 qui je crois devrait le conduire encore en prison, sa carte de visite qu’il m’avait dédicacée et que je conserve toujours comme une relique, arborait déjà en recto les fonctions et titres prestigieux de Député du Sénégal, Secrétaire Général National du Parti Démocratique Sénégalais, Vice-Président de l’Internationale Libérale.

  

  Et en verso, on pouvait lire les qualifications suivantes : Agrégé des Facultés de Droit et des Sciences Economiques, Membre de l’Académie Internationale de Droit Comparé, Avocat, Consultant International.

 

  C’est vous dire que le personnage n’était déjà pas ordinaire et son charisme avait fini de faire de lui au Sénégal, le Pape du « SOPI » ; les mauvaises langues le qualifiant cyniquement de Président de la « Rue Publique ».

 

  Avec un de mes collègues et ami nommé Moustapha NDIAYE, nous avions décidé ce jour-là, d’aller rendre visite à Maître WADE pour lui exprimer toute notre estime et le respect que nous avions pour son combat politique.

 

 Sans rendez-vous pris ni demande d’audience formulée, il nous avait reçus spontanément chez lui, dans un bureau si étroit qu’entre lui et ses interlocuteurs que nous étions, il n’y avait presque pas d’espace.

 

     Et je me rappelle qu’il avait poussé la courtoisie jusqu’à nous recevoir en tête-à-tête dans ces conditions, sans la moindre présence de gardes du corps, ce qui atteste d’un courage physique extraordinaire dans ce contexte des années folles du SOPI, les « années de braises » où tout pouvait basculer à tout moment.

 

  Ma préoccupation en ce moment, était seulement de pouvoir dire que j’ai rencontré cet homme, car j’avais la conviction que WADE aurait le privilège d’écrire un jour, des pages entières de notre histoire commune.

 

  Tout comme je caressais le rêve à une époque un peu plus lointaine, alors que j’étais jeune collégien dans ma ville natale de Louga avec un autre ami du nom de Samba DIOP devenu aujourd’hui un Cheikh Mouride, d’aller rencontrer en Guinée le Président Ahmed Sékou TOURE qui représentait pour nous, le symbole vivant de la lutte contre le colonialisme.

 

   Ayant vu le jour le premier février 1958, l’année du « NON » de la Guinée à DEGAULE, j’ai du humer sans le savoir peut-être, les effluves de ce refus cinglant qui a consacré l’indépendance du pays de l’Al mamy Samory Touré.

 

    On raconte aussi chez nous au Ndiambour, que Mbakhane DIOP fils de Lat Dior DIOP, étant excédé un jour par les « oui monsieur ! » dont on gratifiait toujours les maîtres de l’administration coloniale, s’est écrié : « Quand vous parlez aux Blancs, sachez ajouter de temps à autre des « NON ! » à vos propos ! ».

 

  J’avais donc un esprit ouvert à cette culture du « NON ! »  et je portais en moi l’angoisse et surtout la révolte qui me faisait dire dans mes poèmes : 

« Ici les nuits sont sans éclat

 

Elles sont moites et plates

 

Et longues et très longues

 

Mes oreilles tendues au vide

 

S’agrippent  à l’écho qui s’enfuit

 

L’écho qui m’appelle sans me nommer

 

Fil conducteur de mes insomnies qui à la lisière du songe

 

Attisent inlassablement mes instincts rebelles »

 

    Donc j’étais là, en face de cet homme nommé Abdoulaye WADE, un autre «rebelle » à  l’ordre  établi  par le Président SENGHOR et perpétué par Abdou DIOUF qui avait bénéficié du coup de pouce que constituait l’article 35, taillé généreusement à sa mesure par le Poète-Président.

 

      Je n’ai plus souvenance de ce qu’il portait comme habit, ni même des propos que nous avions échangés en cette circonstance, mais je retiens jusqu’aujourd’hui son regard déterminé et son geste qui constituait à sortir sa  carte de visite du tiroir de son bureau pour nous les dédicacer, et nous l’avions quitté ce jour-là, heureux comme des enfants à qui on venait d’offrir des friandises.

 

Dix huit ans après, ce bonheur continue et cette flamme allumée dans mos cœurs n’a cessé de grandir, car il faut le dire WADE ne nous a pas déçus !

 

   Mame Cheikh Ibra FALL Lamp ne disait-il pas, je le cite : « J’attends de voir le jour où celui qui parle sera rétribué au détriment de celui qui agit », par conséquent les chiens auront beau aboyer, mais la caravane passera !

 

Quand est ce qu’on va comprendre enfin dans ce pays que le « SOPI » n’est pas simplement un slogan vide et que l’homme qui le symbolise est un intellectuel visionnaire doublé d’un grand patriote et d’un homme d’action infatigable et que comme disait T.SanKara, même après WADE, il y  aura encore des millions de WADE !

 

Ceux qui le comprennent, et qui ne sont pas dans la tenaille des sombres intrigues,  n’attendront pas demain pour célébrer ce digne fils du Sénégal et de l’Afrique !

 

                                  Sidy Ady DIENG

                   Poète et Ecrivain, Lauréat du BSDA

 

                           Chef de la Division Régionale

 

                             de l’Hydraulique de Dakar


 























CET ARTICLE FAISAIT `LA UNE ` DE GORGUI.COM A LA VEILLE DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2007


 

CET ARTICLE FAISAIT LA UNE DU SITE GORGUI.com

A LA VEILLE DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2007

(Je vous laisse apprécier les prévisions que j’y avais déclinées)


COALITION POPULAIRE POUR L’ALTERNATIVE:
ALTERNATIVE VERS QUOI !


En apprenant la naissance de la CPA (Coalition Populaire pour l’Alternative), il m’est revenu à l’esprit la fameuse déclaration du Président Abdou DIOUF:« transition vers quoi ? », adressée vertement à l’opposition de l’époque qui exigeait de lui un gouvernement de transition.

La réponse à son questionnement a été plus tard l’alternance survenue en cette soirée du 19 mars 2000, la déferlante bleue envahissant tout le Sénégal !

Je suis tenté aujourd’hui d’emprunter l’expression du Président DIOUF, en posant à la CPA l’interrogation suivante : Alternative vers quoi ?


Et j’aurais la certitude d’être plus heureux en introspection, car l'option que semble proposer la CPA, si elle n’est pas une bouffonnerie de mauvais goût, serait alors tout bonnement une invite au retour vers un passé récent que les Sénégalais, dans leur grande majorité, n’ont pas parachevé de sanctionner et d’enterrer.


Alternative vers quoi ?


La question à mon avis mérite d’être posée, car le Sénégal, que l’on veuille le constater ou non, est devenu après six années d’alternance politique, un vaste chantier avec une nouvelle génération d’ouvrages et de réalisations qui donnent à notre pays le visage et l’environnement qu’il mérite sur le plan des infrastructures.

Le renouveau de notre Capitale en est la plus parfaite illustration, avec sa Porte du Millénaire, sa place des Tirailleurs Sénégalais, ses Champs-Elysées version Sénégalaise du coté de Liberté VI, baptisés fort justement « BOULEVARD ALTERNANCE» par Samba Diouldé THIAM, ses échangeurs, ponts et autoroute à péage en construction, sa corniche Ouest ( notre fenêtre sur l’Océan Atlantique) qui s’apprête à mettre ses habits de lumières sous les coups de pioche de l’ANOCI, ainsi que le magistral futur projet du Monument de la Renaissance Africaine qui finira de faire de la presqu’île du Cap-Vert l’une des merveilles du monde.

Il faut ajouter à cela, la modernisation soutenue de l’Aéroport International Léopold Sédar Senghor et du Port Autonome de Dakar, toutes choses qui confèrent à notre Capitale un statut privilégié, lui donnant la capacité de recevoir les avions et bateaux les plus prestigieux du monde qui sont assurés d’obtenir sur nos tarmacs et dans nos rades, des services de qualité en toute sécurité.

Et en cette époque de mondialisation irréversible, le premier bénéfice de telles réalisations, est la consolidation de l’attrait de notre pays pour les investisseurs, et nul ne peut ignorer l’importance des investissements qui seuls peuvent créer la richesse.

Et cela m’émeut tout simplement que des gens veuillent proposer une autre voie que cette mutation heureuse, cette « révolution bleue » qui nous tire des abysses de « la longue nuit Socialiste », pour nous ramener sur les rivages d’un Sénégal décidé à rejoindre le rang des pays modernes.


Que l’on ne vienne surtout pas nous dire que ceux sont là des projets déjà ficelés par l’ancien régime qui a consacré comme si de rien n’était, quarante années de notre jeune Nation, c'est-à-dire le temps d’une génération sacrifiée, à négocier sans convaincre les bailleurs de fonds et à concevoir sans pouvoir les réaliser, tout ce qui est devenu de nos jours des réalités tangibles sous la conduite courageuse et inspirée du Président WADE.


De tels arguments ont uniquement valeur de désobligeance à l’égard des Sénégalais qui méritaient depuis bien des décennies d’avoir une capitale respectable, des infrastructures régionales modernes, des écoles, lycées et universités de renom partout.

Ma conviction est que pour réussir ce coup de maître, il a fallu au Président WADE une bonne dose d’intelligence, de l’audace et du cran, mais surtout un engagement patriotique sans faille et une grande ambition pour notre pays, car il aurait été plus facile pour lui de faire son « camping » à l’ombre de la montagne au lieu de choisir de la déplacer, et d’accepter sans bataille le dictat et toutes les conditions des bailleurs de fonds.


Et cette grande ambition, comme tout le monde le sait, WADE la nourrit aussi pour toute l’Afrique, dés lors ce Sénégal ajusté à l’orbite des enjeux et défis du village planétaire, ne pouvait guère s’embarrasser de frontières ou de confins de l’esprit.

C’est ce qui justifie du reste son engagement sans détours pour la réalisation des Etats-Unis d’Afrique, rejoignant ainsi les Du Bois, Garvey et autres Kwamé Nkrumah dans le cercle fermé des panafricanistes convaincus, et donnant par conséquent plus que de la simple réverbération, un entendement fécond à notre attachement à l’Afrique unie, principe énoncé sans ambages dans notre loi fondamentale, et preuve impulsive de lucidité et de générosité de notre peuple.


Le Président SENGHOR disait que « la Culture est au début et à la fin du développement », il avait raison, mais le Président WADE a compris en plus que les infrastructures devaient constituer le socle du développement, passerelle menant d’une organisation sociale rustique et chaotique à une rénovation sociale rationnelle et moderne, intégrant nécessairement moyens infrastructurels, travail méthodique et organisation de pointe.


Ce dernier point supposant forcément l’appropriation des Technologies de l’Information et de la Communication, il n’est alors pas surprenant que le Président, toujours fidèle à sa logique, soit aussi l’initiateur du Fonds de Solidarité Numérique, convaincu que notre ticket pour le train de l’Histoire passera indubitablement par la résorption du gap numérique entre le Nord et le Sud.


Le NEPAD et la Renaissance Africaine, si chers au Président, ne sont autres choses que cette perspective d’une Afrique dotée des infrastructures les plus modernes, une Afrique ouverte au développement durable grâce à sa maîtrise des technologies de pointe, son travail méthodique et sa capacité de s’unir au sein d’une seule et forte Communauté Politique et Economique (l’Union Africaine), base de cette Communauté de destins (Les Etats-Unis d’Afrique) que nous appelons de tous nos vœux, car étant persuadés que toute pensée aux antipodes ou en deçà de cette perception, n’est que l’aveu d’une capitulation.

L’expression totale du génie de notre continent et par conséquent l’épanouissement de toute sa culture est uniquement à ce prix, et même si « l’Afrique noire est mal partie » comme le constatait René DUMONT, ses vaillants fils s’acharnent hier et aujourd’hui à tracer ce « Destin pour l’Afrique » qui démentira sans faute cette fatalité qui veut faire de nous de simples spectateurs de l’Histoire.


Nous devons comprendre alors que la démarche de WADE trouve toute sa pertinence en ce qu’elle propose un projet de société durable qui s’étend du Maghreb au Cap de Bonne Espérance, et du Cap-Vert aux frontières Est de la Somalie et qui pesé à l’échelle de notre futur commun, nous restitue le leadership planétaire que l’Afrique berceau de l’humanité et de l’humanisme n’aurait du jamais perdre.


Et comme disait le poète « l’Afrique reprendra alors la couronne sans que le tam-tam remplace le téléphone » !

Et pour revenir à mes amis de la CPA, je leur ferai remarquer que le discours de l’opposition qui aujourd’hui refuse de prendre de l’altitude, se limite malheureusement à ce programme électoraliste qui consiste à dresser la liste des entreprises en difficulté, à décrier la campagne agricole, si ce n’est tout simplement à clamer gratuitement que « le pays va mal ».

Cette rhétorique creuse ne proposant d’autres solutions que la détention du pouvoir, comme s’il suffisait de s’asseoir sur le fauteuil présidentiel pour régler d’un coup de baguette magique tous les problèmes du Sénégal, peut à la limite être concédée à ceux qui n’ont jamais exercé ce pouvoir, mais certainement pas à ceux-là qui le 19 Mars 2000, ont été remerciés après quasiment un demi siècle d’errements à la tête de notre pays.


Cette carence de débat d’idées et cette frénésie à occulter les racines du mal au bénéfice des effets, nous devons les récuser, car il est du devoir de tout un chacun d’aller courageusement chercher les causes dans les disproportions et déséquilibres profonds de notre pays qui ont transformé nos régions en centres de pauvreté et Dakar en métropole qui étouffe à tout point de vue.


Les causes, il faut aller les chercher dans la rupture de nos écosystèmes et la désarticulation de notre tissu socio-économique, résultat il est vrai d’une conjoncture mondiale et d’un environnement sous-régional défavorables, mais aussi et surtout de politiques inadaptées ou pas de politique du tout, ce qui a entraîné des dégradations multiples sur notre environnement, occasionnant du coût, la disparition progressive de nos formations forestières et végétales, la déchéance de nos ressources halieutiques et fauniques, la pollution marine (exemple de la baie de Hann), l’érosion côtière et l’avancée de la mer entres autres méfaits.


L’avancée du désert et les décennies de sécheresse ont scellé la disparition progressive du couvert végétal et des zones de pâturage, la monoculture ayant fini par ailleurs de détruire et de lessiver tous les sols arables, tout ceci mettant à genoux l’économie des secteurs de l’agriculture et de la pêche, importants pourvoyeurs de matières premières pour nos industries.


La région de Dakar qui regroupe prés de 25 % des 11 ou 12 millions de Sénégalais, avec une densité avoisinant 4300 habitants/km2, et un taux d’urbanisation de 97 %, est assurément le condensé de ce drame environnemental, écologique et social dont les manifestations les plus visibles sont les rejets en mer d’eaux usées d’origine industrielles, les décharges d’ordures ménagères au niveau des plages, le mélange des déchets biomédicaux et industriels aux ordures ménagères, l’agression des sables de dunes et l’exploitation clandestine du sable de mer, la pollution atmosphérique due à l’activité industrielle et au rejets du trafic automobile, ainsi que tous ces risques industriels liées a la proximité de produits dangereux comme l’ammoniac, le gaz et les liquides inflammables (rappelez vous le drame de la SONACOS !).

Le marasme des secteurs essentiels de notre économie nationale, a donc jeté les populations rurales sur les chemins de l’immigration interne, un exode rural à flux continu qu’aucune mesure sérieuse n’est venue endiguer depuis des décades, transformant ainsi nos villes et Dakar en particulier, en réceptacle de populations à priori rurales et obligées de s’adapter vaille que vaille à l’environnement urbain, laissant derrière elles des régions sans vocation et aux potentialités éteintes.

L’importante diaspora Sénégalaise éparpillée un peu partout dans le monde et composée en majorité de « modou modou », est issue en grande partie de cette désorganisation du monde rural et la disparition de toutes les structures d’encadrement des paysans.

Ces derniers étant laissés à eux-mêmes depuis fort longtemps, n’ont trouvé d’autres solutions que l’exode rural, dont le prolongement naturel est l’immigration qui depuis les années 70, est devenue la « religion » des jeunes de nos campagnes et le vivier florissant des arnaques au visa les plus rocambolesques, tout cela est bien connu de tous les Sénégalais.

Par conséquent le rush actuel de certains jeunes, candidats à l’immigration clandestine à partir des côtes Sénégalaises, loin d’être le résultat de leur désespoir après l’alternance comme le disent certains esprits mal intentionnés, est expliqué tout simplement par les mesures énergiques de lutte contre cette forme d’immigration clandestine, prises par les autorités Mauritaniennes et Marocaines, ce qui a déplacé le phénomène chez nous et des passeurs de métier Sénégalais et autres, sans foi ni loi, n’ont pas hésité à venir se recycler sur nos côtes et commencer à tisser leur réseau de vils trafiquants.

Et sachant que ces boat people volontaires, ne déboursent pas moins d’un demi million de Francs CFA pour s’engager dans cette entreprise périlleuse, alors s’ils sont des désespérés, il n’y a qu’au Sénégal où des désespérés se promènent avec un tel magot dans les poches.


La triste réalité est que le mimétisme et les mirages persistants d’un Occident assimilé à tort à l’Eldorado, ainsi que l’amour du gain facile, sont devenus de nos jours les caractéristiques les plus communes de nos sociétés et il n’est pas surprenant que des Sénégalais découvrant la filière de l’immigration clandestine par voie maritime, s’y engagent à tout hasard, prenant même le risque d’y laisser leurs propres vies.


Ces jeunes aventuriers, armés de leur ignorance des réalités de l’Europe, de leur détermination aveugle et de leur manque de lucidité, souvent même poussés et encouragés par leurs propres familles, doivent savoir pour de bon que l’Europe désorientée elle-même par ses chômeurs, ses SDF, ses mendiants qui tendent la main à la sortie des bouches de métro, cette Europe prônant désormais « l’immigration choisie », n’est plus une destination et même les plus entêtés qui réussiront peut-être à franchir les frontières, n’iront que vers la désillusion voir le drame.


Et parlant toujours des conséquences de l’exode rural, l’occupation en milieu urbain des zones inondables à des fins d’habitation par les populations issues justement de ce phénomène, nous a valu les drames vécus durant cette année de pluviométrie abondante, sinistres auxquels l’Etat a du faire face avec énormément de moyens qui devaient aller à d’autres priorités, occasionnant fort justement le couplage des élections au profit du Plan « Jaxaay » qui était la seule réponse adéquate à cette situation, car il n’existe pas d’autres solutions que de sortir ces populations de ces zones de bas-fonds.

L’alarme de la nécessité d’aller sans délai vers un aménagement cohérent et harmonieux de notre territoire, vers une totale décentralisation et plus globalement l’instauration d’une politique volontariste de gestion collégiale de nos espaces sous-régionaux (pour faire face par exemple au péril acridien) a donc sonné.


Et l’ambition des Nations Unies à travers la Déclaration du Millénaire, fixant à la planète terre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à savoir des solutions définitives à la pauvreté, à l’analphabétisme, à la faim dans le monde, à l’habitat précaire, à la prévalence des maladies liées au sous développement et au cadre de vie hostile à l’épanouissement des populations, doit se traduire par notre engagement à bien indiquer les stratégies et méthodologies pouvant nous permettre d’atteindre ces objectifs.


Voilà à mon avis le véritable débat qui à présent, mérite seul de faire couler l’encre et les salives, car il s’agit ni plus ni moins que de poser des actes décisifs pour notre devenir, et cette réflexion personne ne viendra la faire à notre place.

Et dans cette dynamique, le Sénégal à mon avis se doit de recentrer en priorité la stratégie de mise en oeuvre du Plan National d’Aménagement du Territoire (PNAT), adopté depuis Janvier 1997 et dont l’insuffisance principale est actuellement l’absence de textes réglementaires opposables aux tiers.



Ce plan qui a été défini comme étant le principal instrument de notre système national de planification, s’était fixé comme objectifs la correction des déséquilibres majeurs, correction qui devait passer par un ajustement territorial avec l’objectif d’arriver à une nouvelle organisation spatiale de la croissance et du développement durable.


Pour rappel, le PNAT avait prévu de s’exécuter sur deux axes stratégiques :


1- Le renversement de la tendance de déséquilibres économiques et des fortes disparités territoriales jusqu’en 2006 ;

2- Le rééquilibrage par un développement plus appuyé et plus volontariste des zones arriérées du pays, jusqu’en 2021.

La politique de décentralisation, entrée en vigueur le 1er Janvier 1997 et l’adoption du PNAT en conseil interministériel le 23 Janvier 1997, ont été certes des pas importants, mais force est de reconnaître aujourd’hui que les compétences transférées depuis aux collectivités locales ne sont pas toujours bien assumées.


Et l’affirmer, n’est qu’un prétexte pour rappeler que le développement d’un pays n’est pas uniquement du ressort de l’Etat, il est et restera une responsabilité partagée qui engage jusqu’au citoyen le plus ordinaire.
C’est donc à ce travail colossal qu’il faudra s’atteler, en donnant la priorité à l’investissement public, en termes d’infrastructures et d’équipements collectifs, et cela en faveur réellement des pôles régionaux de développement.

L’érection de Matam en Région, la décentralisation de la fête de l’indépendance à Thiès (avec la réalisation d’importants chantiers) puis à Fatick, le projet de l’aéroport de Ndiass et celui de la nouvelle Capitale, le programme spécial pour la région naturelle de Casamance, entre autres initiatives du Président WADE, participent à donner corps à cette volonté affirmée de parvenir à l’aménagement équilibré de l’ensemble du territoire national et à une bonne distribution des infrastructures.

Il faudra ainsi aller courageusement vers ce développement local intégré qui redonnera à chaque région du Sénégal, sa vocation naturelle de pôle de développement et de pôle d’activités.


Et pour cela, il n’y a pas d’alternative, il faut gagner d’abord la bataille des infrastructures, en construisant des routes destinées à désenclaver des zones comme la Casamance et le Sénégal Oriental, et en construisant des ports, des aéroports, et de nouvelles villes notamment sur le Littoral Nord qui doit devenir une mégalopole harmonieuse, dotée d’infrastructures portuaires modernes en particulier.


Dakar ne pouvant plus continuer à jouer le rôle de Capitale administrative, Capitale économique et unique pôle d’activités du Sénégal, la création d’une nouvelle Capitale est donc un projet ambitieux et salutaire qui sera le couronnement de la marche de notre Nation vers plus de modernité et de rationalité, et sera à coup sûr l’impulsion de l’ensemble de notre pays vers un développement économique, harmonieux et durable.


Dans son souci d’atteindre un développent intégral de l’homme Sénégalais, le Président Wade ne s’est pas arrêté seulement à la promotion des infrastructures, et il n’a pas hésité à affecter en particulier 40% de notre budget à l’éducation, investissement important et sans précédent en faveur de notre jeunesse qui a droit à une bonne éducation pour porter haut le flambeau du Sénégal de demain.


L’appui apporté à la presse Sénégalaise et l'édification prochaine de la maison de la Presse, s’inscrivent également dans ce souci permanent du Président Wade de promouvoir et de défendre toutes les libertés, et cela doit être interprété comme une exhortation à plus d’éthique dans la manipulation de l’information et plus d’engagement à informer juste et vrai et à servir principalement d’outil de diffusion de nos valeurs sociales et démocratiques les plus nobles.


Les intérêts supérieurs et aspirations profondes du Peuple Sénégalais, ne sont que sur cette direction et dans ce sens, et je ne crois pas être suffisant en disant que tout autre cap que prendrait le navire Sénégal, serait une navigation à contre courant de l’histoire.

Il faut donc que ce pays arrête de payer le lourd tribut de ses fils aux bras croisés et à la langue fourchue, ses fils armés de la critique facile et indexant toujours le « grain de sable » dans l’œil d’autrui, tout en fermant indélicatement leurs yeux sur les « baobabs » qui y sont plantés.


Ces fils du pays qui attendent tout du Sénégal et ne se posent jamais la question de savoir ce qu’ils peuvent apporter à leur pays, pour reprendre une pensée de John F Kennedy.


Quant au Président Wade, il peut à juste raison se considérer déjà libre de cette dette envers le Sénégal bien qu’il ne soit pas encore au bout de sa mission de hisser notre pays et même l’Afrique vers les sommets de la réussite.


Et sur le plan social et politique, jamais de mémoire de citoyen Sénégalais, un Président de la République n’aura été aussi proche de son peuple et autant pris en charge les préoccupations de son peuple, donnant des bourses à tous les étudiants, créant des emplois, augmentant les salaires des travailleurs, prenant en charge la petite enfance en créant la Case des Touts Petits, mettant notre jeunesse sportive dans des conditions de performance, redonnant espoir et dignité à nos anciens combattants et ouvrant le Palais Présidentiel à tout le monde, allant jusqu’à rendre une visite impromptue aux enfants SDF, si ce n’est simplement pour aller présenter ses condoléances au commun des familles Sénégalaises éplorée par le deuil….et il serait long d’évoquer ici, pour citer Hamidou DIA, toutes les « intuitions fécondes, les belles fulgurances et les obsessions généreuses » du Président Wade qui lui ont permis au courant de ces six années d’alternance, de trouver par exemple des solutions salutaires telles que le « Dakar Dem Dikk », le Willis pour la liaison maritime Dakar-Ziguinchor etc..

En posant par ailleurs les bases d’une maîtrise de l’eau (bassin de rétention, pluies provoquées), d’une diversification de l’agriculture (programme maïs pour ne citer que cet exemple) et d’une modernisation de cette dernière par la création imminente de pôles d’émergence agricole, le Président Wade est entrain parfaitement d’affranchir le paysan Sénégalais de la hantise des sécheresses et du fatalisme de la monoculture de l’arachide, créant ainsi les conditions de modernisation du matériel agricole, de la reconstitution d’un capital semencier varié et de qualité, et de la régénération de nos terres arables.

Et il est utile de noter que le projet « Retour vers l’agriculture » (REVA), initié par le Chef de l’Etat, et qui sera la charnière principale de ce renouveau agricole, compte parmi ses ciblés, les jeunes dont certains reçoivent déjà une formation de « volontaire de l’agriculture » et les immigrés qui souhaitent une réinsertion harmonieuse et utile dans leur pays.
Qu’une telle politique puisse être invectivée, relève simplement de l’aphasie intellectuelle ou d’une mauvaise foi accomplie !

Mais je comprends que cet homme libre qui s’est forgé une pensée audible, exprimant naturellement sa foi d’inventer l’avenir et d’inspirer le devenir du Sénégal et de l’Afrique-mére, cet homme qui veut aller au-delà des énigmes du désert, proposant même l’instauration d’une Haute Autorité Chargée de la Gestion de ces déserts, je comprends disais-je qu’un tel homme puisse soulever la médisance et la jalousie de ceux qui n’entrevoient la marche du monde qu’à travers les œillères et les interstices des sombres intrigues, apanage de ceux qui n’auront jamais l’honneur, ni d’entrer, ni de sortir par la grande porte de l’histoire.


Comme quoi l’intellectuel digne de ce nom, doit être en mesure de se hisser à la hauteur d’une pensée fût-t-elle baroque et accepter de cheminer avec elle dans le respect et la modestie, pour espérer en tirer la quintessence.

Lorsque les Français pensent que « la nuit porte conseil », nous les héritiers de la langue de Kocc Barma nous disons simplement : « waxtaan ak sa njegenaay » ce qui signifie littéralement « se confier à son oreiller », autrement dit se mettre en tête-à-tête avec sa conscience, ce qui constitue l’autre dimension de toute pensée, mettant ainsi la vérité à nu et induisant pour les courageux, l’honnêteté de l’intellect.


C’est cela ma conception de l’élégance, cette parure intérieure, éclosion sublime du raffinement, synthèse du gratin des meilleures qualités et moralité certifiée imminente tant par sa proximité que par son immédiateté, ce concept tellement galvaudé et déprécié, qu’il en est réduit à ne modéliser de nos jours que l’apparence trompeuse des rompus à la mascarade.

C’est cette élégance qui à mon avis, a été mise en exergue le 19 mars 2000, faisant l’aura et du grand vainqueur et du grand perdant des ces élections Présidentielles, et fixant pour de bon les amarres d’un Sénégal résolument ancré dans la Démocratie, une Démocratie autour de laquelle, chaque citoyen Sénégalais doit s’ériger en sentinelle zélée, car toute autre voie que l’on tenterait d’emprunter ne serait que chaos et désolation.


Le Sénégal que nous avons en commun mérite ce dévouement, et c’est le moins que nous puissions apporter à cette vielle Nation de Ndiadiane NDIAYE.

 

Cette terre de Lat Dior DIOP Dàmeel du Cayor, de Alboury Ndiaye Biram Penda Njeeme, d’Aline Sitoé DIATTA Reine de la verte Casamance, cette terre bénie des sacrifices du fils de Mame DIAARA, des génuflexions pieuses de Seydi Hadji Malick Sy et de l’appel incessant de Limamou Laye, phare de Diamalaye ;


Enfin cette terre d’antique tradition de sagesse et de hauteur dont les héritiers les plus dignes ont pour noms : Blaise DIAGNE, Ngalandou DIOUF, Lamine GUEYE, Mamadou DIA, Léopold Sédar SENGHOR,Cheikh Anta DIOP …, ce chapelet de fils prodiges n’étant pas exhaustif, car comme le disent les wolof : « ku lim juum ! »


Le Sénégal donc, mérite ce dévouement et ses fils comme Serigne Abdoul Aziz DABAKH et Serigne Saliou MBAKE, ces « montagnes » de sagesse qui font pâlir le millénaire naissant, devraient-ils rester les derniers « gardiens du temple » ?

Je garde encore en mémoire, cette image magnifique de Abdoulaye WADE, rendant visite à Adji Coumba DEM, mère du Président Abdou DIOUF, juste après sa victoire aux élections.


J’ai compris ce jour-là que le Sénégal demeurera toujours une grande Nation avec des hommes de cœur et « chacun sait ici pourquoi alors nous serons toujours vivants », Amadou Lamine SALL dixit !


Et WADE, ce jour-là, a rafraîchi cette tradition de « Diom », de « Ngor » et de « Kersa » qui a nourri et inspiré cette terre Sénégalaise, une tradition qui s’effrite maintenant sous la menace de ceux qui ont juré d’enterrer le courage et de jeter l’élégance comme on jette une eau usée.


L’inspiration et la sagacité de cet homme obstinément tourné vers l’action, constituent déjà le meilleur patrimoine qu’il pourra léguer au Sénégal et en particulier à sa jeunesse, épine dorsale de notre pays et raison de tous nos espoirs, cette jeunesse qui saisira dorénavant que le développement de notre pays ne relève que de nous-mêmes et de la force de nos convictions.
Cette jeunesse qui se doit d’être hermétique à la désinformation et à la manipulation et qui répondra sans nul doute au cri du cœur de ce Président, lancé lors de son investiture à la Magistrature Suprême, à savoir : « Il faut travailler, beaucoup travailler, encore travailler, toujours travailler »; car s’il existe un axiome vérifiable en tout lieu et à toute époque, c’est bien que seul le travail paye, la récompense étant naturellement et toujours au bout de l’effort!

Et lorsqu’il affirme qu’il n’a pas d’alter ego sur l’échiquier politique actuel de notre pays, je crois qu’il a raison, et ceci au grand dam de ses détracteurs qui n’ont trouvé autre chose que d’ignorer le débat démocratique et le débat d’idées où ils ne feraient figure que d’acteurs d’un cinéma muet, plus enclins à amuser la galerie qu’à accoucher d’une quelconque pensée constructive.

Son dernier plaidoyer pour la promotion des énergies renouvelables et du biocarburant en particulier, est une preuve si besoin en était de la pertinence de la vision de Wade qui comprend que le contexte mondial actuel impose dans toute analyse économique, l’intégration en premier plan de la composante énergétique.


Par conséquent l’analyse économique des filières d’énergies renouvelables et des services qu’elles peuvent rendre, comparativement aux énergies conventionnelles (coûteuses et polluantes) est plus que indispensable, voire incontournable si nous voulons aller vers le développement durable.


Et nous ne pouvons que saluer encore une fois la clairvoyance et le courage du Président Wade qui, face au contexte environnemental de notre pays caractérisé par la désertification prononcée, les émissions non contrôlées de CO2 et autres gaz à effet de serre nocifs à notre cadre vital, le déficit énergétique, et compte tenu de l’urgence que constitue la réduction de la facture énergétique, ne doute pas dans la prospection d’autres alternatives.


Le Président WADE est donc en cohérence avec lui même et avec les aspirations intelligentes et légitimes de son peuple, et face à ses détracteurs, il se présente en assoiffé de la cogitation et de l’initiative, investissant pleinement tout champ de réflexion et d’action, ne leur laissant d’autre choix que de consentir à juste raison ou de verser lamentablement dans la contradiction et les diatribes inconsidérées et récursives.


Loin de moi l’idée de faire de lui un « Grand Timonier » et encore moins « Le Petit Père du Peuple », ce qui correspondrait à ne rien comprendre à son combat, mais en affichant son ambition de repenser le développement, donnant l’assaut en même temps à toutes les grandes « fractures » de ce monde et sonnant le glas de la main tendue au profit du partenariat et du travail, Maître Wade a totalement bouleversé la manière de gouverner en Afrique et poussé le sacro-saint parrainage et le paternalisme décrété de l’Occident dans ses derniers retranchements, rectifiant de fait et pour de bon, le profil stéréotypé du dirigeant africain adepte de la langue de bois et des concepts enchevêtrés, et résolument à la remorque des maîtres à penser venus d’ailleurs.


C’est pourquoi nous comprenons et apprécions à sa juste valeur, les sorties haineuses et délibérées d’une certaine presse Française à la solde des ennemies intérieurs et extérieurs de la renaissance et de l’émancipation Africaine, qui il faut le dire sont pris dans un vent de panique expliquant ce tir groupé sur notre pays, et particulièrement à un moment où le Président était honoré par la Communauté Internationale.


Mais tout cela n’est que peine perdue, car Wade qui mérite le qualificatif de citoyen du monde, ce «nomade intellectuel » cher à l’écrivain Kenneth White, est un homme imbu de toutes ses responsabilités et qui entend placer tout le monde devant les siennes.


Et sur ce chemin que d’autres ont certes exploré avant lui avec plus ou moins de bonheur, force est de reconnaître l’originalité, la pertinence, la prestance et surtout le grand espoir qu’il apporte à la perspective d’un monde humaniste et prospère, loin de la réalité de ce monde vieux de ses millénaires, vaste de ses cinq continents, et devenu de nos jours si vétuste et si pauvre dans son humanité, une humanité à couteaux tirés avec son devoir de mémoire et ses impératifs de survie et de progrès.


Cette stature planétaire d’un fils du Sénégal, penseur à forte acuité et homme d’action inlassable, « faisant du rêve une création » comme dirait Jaques Chancel et de la paix un sacerdoce, me remplit personnellement d’aise et de grande fierté, à une époque où le monde se perd dans les dédales de son devenir et les méandres des gouffres fatals de l’intolérance et de la violence.

Mais n’avait-il pas affiché bien des décennies auparavant et sans équivoques, ses armes uniques qui sont le courage de ses ambitions, son refus de la stagnation, sa foi en l’homme, son panafricanisme viscéral et enfin son engagement sans faute pour les libertés à l’échelle mondiale.


Et le chemin qu’il a parcouru durant plus d’un quart de siècle d’opposition loyale et démocratique, lui confère à présent et fort légitimement, la reconnaissance de la Communauté internationale, ce que l’UNESCO entre autres institutions des Nations Unis a compris, en lui décernant le mardi 16 mai 2006, le prestigieux Prix Félix Houphouët BOIGNY pour la recherche de la Paix.

 

Ce visa pour une place en première dans le train de l’histoire, est certes une reconnaissance des mérites personnels d’un homme, mais il est aussi et surtout une consécration pour notre pays le Sénégal, ce bout de terre comme j’aime à le dire, qui assume allégrement sa prédestination de havre de paix et d’humanisme, à la croisée de toutes les cultures.

Terre de « l’Enracinement et de l’Ouverture », terre de la « Civilisation de l’Universelle » dont les contours saillants n’ont pas échappés à la prémonition de la poésie de Léopold Sédar Senghor, le Sénégal est une exception de confluence d’une profonde culture de tolérance et d’acceptation de l’autre unique au monde et qui, aujourd’hui encore, fait coexister sans heurt, la Croix, le Coran, les Pangols et autres Bois Sacrés.


N’en déplaise à tous ces désespérés qui s’exercent aujourd’hui à la farandole des vautours au tour du fauteuil présidentiel, car ce pays comme disait le poète, n’est pas « dans l’urgence des vautours », il n’est que dans l’urgence de l’émergence et de l’affirmation de sa forte personnalité et de cette préséance faisant de lui la terre de la « Teránga », lieu de convergence spontanée des tous alizés paisibles et des cyclones apprivoisés.


C’est dire que le climat politique délétère que nous connaissons aujourd’hui et qui est sciemment entretenu par les déçus de l’Alternance de tout bord, n’est en réalité que le fait d’une minorité de gens dont j’ai le droit de douter de leur attachement à l’intérêt supérieur du Sénégal.


Des gens aiguillonnées uniquement par des ambitions sordidement personnels, s’il ne sont pas tout simplement dépités et revanchards de n’avoir pas reçu les strapontins qu’elles convoitaient derrière le secret de leurs cagoules, des cagoules qu’elles ont laissées tomber depuis, faisant éclore au grand jour la laideur de leurs combines et la hideur de leur appétence, leur marche hâtive et impatiente vers l’ostentation et vers le sommet des mirages de l’avidité,finissant ainsi sur la banquette de l’histoire.

Juste récompense me diriez vous pour ceux qui ont érigé la politique en gagne-pain, et qui n’hésitent pas à débaucher leurs plumes et leurs paroles, élevant le mensonge au rang de vérité et mettant la lettre et le verbe tout le temps en deuil.

Et pour revenir encore à ces Messieurs de la CPA, si cela peut les rassurer, il y aura bel et bien une alternance à l’alternance, car le Président WADE est un démocrate convaincu et il n’a pas besoin de prendre d’avantage de hauteur pour respecter et faire respecter le jeu démocratique.


Et à la fin de son second mandat que le peuple Sénégalais lui accordera logiquement dans sa grande majorité s’il plait au bon Dieu, il ne pourra envisager autre chose que de laisser la place à celui que le peuple jugera digne de présider à sa destinée.

Mais ce successeur à venir, qu’il soit du PDS, d’une autre formation politique ou même sans parti, n’aura d’autres « alternatives » que de suivre les jalons posés par le Président WADE, et de s’arrimer à cette vision inamovible d’un Sénégal qui travaille et qui gagne, d’un Sénégal développé et épanoui, parce que ancré au sein d’une Afrique unie et forte.
Mais surtout ce successeur n’aura pas d’autre choix que de faire un pari sur l’homme, mettant en exergue nos ressources humaines qui constituent notre richesse la plus durable, ainsi que toutes ces vertus cardinales héritées de nos dignes ancêtres que Maître Wade a traduit par sa stratégie de la patience et surtout son mérite d’avoir conquis démocratiquement et pacifiquement le pouvoir,ce qui lui faisait dire à une époque où ce pouvoir était justement dans la rue et lui même étant un opposant populaire mais cyniquement appelé « Président de la rue publique » : « Je ne marcherai pas sur des cadavres pour accéder au pouvoir ! »


Et s’il y a une certitude aujourd’hui, c’est que le prochain Président du Sénégal, ainsi que tous les autres qui suivront, peu importe leur coloration ou appartenance politique, verront leur action mesurée à l’aune de la « révolution Wadiste».

Mais pour l’instant, laissons libre cours à l’expression de notre fierté et de notre reconnaissance envers cet homme, devant qui le seul mot qui sied est : « respect !».






Sidy Ady DIENG


Poète et Ecrivain, Lauréat du BSDA


Chef de la Division Régionale


de l’Hydraulique de Dakar

 

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